tasty spready: vers moins de sucre

Table de petit-déjeuner couverte avec des produits de tasty spready

Table de petit-déjeuner couverte avec des produits de tasty spready

Petit déjeuner innovant tasty spready: vers moins de sucre

Publié le 20.02.2024 par Anita Limacher, co-fondatrice de tasty spready et Philippe Mettler, consultant Digital Commerce, la Poste

Aperçu exclusif dans les coulisses de tasty spready: découvrez comment cette start-up innovante va révolutionner le marché des pâtes à tartiner aux fruits peu sucrées. Des recettes créatives aux stratégies de marketing intelligentes, en passant par des emballages efficaces – voilà un itinéraire inspirant, plein de défis et de réussites. Anita Limacher, co-fondatrice, donne un aperçu captivant de la genèse de tasty spready.

Les pâtes à tartiner aux fruits peu sucrées de tasty spready apportent de la nouveauté sur la table du petit déjeuner. Les fondateurs, Anita et Dany, inspirés par leurs expériences personnelles en matière de santé, ont créé une alternative fruitée et peu sucrée aux confitures traditionnelles. Leur objectif: établir un style de vie gourmand et sain, réduisant la consommation de sucre sans impacter le goût.

Quelle était ta principale motivation pour lancer tasty spready?

Plusieurs raisons, mais au final, c’est peut-être un podcast sur le thème de l’échec qui m’a convaincue. J’ai pris conscience que le fait de ne pas tenter l’aventure serait un plus gros échec que de ne pas rencontrer de succès.

Ce souhait, je l’avais depuis longtemps. J’ai à cœur de créer quelque chose de bon pour l’humanité. C’est aussi lié à ma propre histoire et à mes exigences personnelles par rapport au sucre. J’étais de plus en plus consciente de la difficulté à consommer du sucre de manière raisonnable. Pour beaucoup, cela commence dès le petit déjeuner. C’est donc là que j’ai voulu intervenir. Les confitures traditionnelles contiennent énormément de sucre, par définition. On ne peut pas appeler «confiture» une pâte à tartiner aux fruits contenant moins de 50% de sucre.

La création d’une start-up est presque toujours semée d’embûches. Quels ont été les points les plus difficiles ou frustrants pour toi?

Un des plus grands défis a été de concevoir des produits avec la logistique la plus simple possible. Dès le départ, nous souhaitions pouvoir envoyer nos produits par courrier pour les petits volumes de commande. La valeur de notre panier est tout simplement trop basse pour amortir les coûts d’un colis. Nous vendons nos produits dans des gourdes souples. Nous devions donc trouver un système de fermeture assez petit pour que nos commandes puissent être envoyées au format lettre. La recherche d’une bonne solution nous a mis à rude épreuve. Je dirais même que cette solution a une incidence critique sur notre activité. Je n’avais toutefois pas anticipé que la recherche du bouchon adéquat serait aussi complexe.

Et quels sont les points pour lesquels tu t’attendais à plus de difficultés?

Dès le début, nous avons réussi à créer de super recettes, peu sucrées et complétées par des légumes. Oui, vous avez bien lu, nous sommes les premiers, chez tasty spready, à mettre des légumes dans la confiture, et c’est un succès! Nous avons reçu beaucoup de feedback de la clientèle, qui ont tout de suite été presque tous positifs. Nous n’avons donc quasiment plus eu besoin d’adapter nos recettes. J’avais pensé que cette étape serait bien plus complexe.

Pourquoi des gourdes souples?

Pour la durée de conservation. La grande quantité de sucre dans les confitures aide à sa conservation. Une fois ouvertes, elles se conservent relativement longtemps au réfrigérateur. Ce n’est pas le cas des pâtes à tartiner à teneur réduite en sucre. La gourde souple a l’avantage de ne pas faire entrer beaucoup d’air en contact avec le produit. La durée de conservation est donc identique à celle des confitures dans des pots en verre. De plus, les gourdes souples sont très hygiéniques. Le contenu n’est jamais en contact avec des couteaux ou cuillères sales, ce qui améliore la durée de conservation. Elles plaisent aussi à divers groupes cible, comme les familles. Les petits enfants peuvent par exemple tartiner eux-mêmes leur pain grâce à la gourde. Les seniors et les personnes seules apprécient également nos produits car la gourde est pratique et la quantité raisonnable.

Un marketing fort, c’est le point décisif pour toute start-up. C’est aussi ce qui vous fait connaître et acquérir une clientèle. Mais le paysage marketing se complexifie. Quelles ont été vos expériences dans ce domaine et comment avez-vous procédé?

Effectivement, nous nous étions penchés de manière intensive sur le thème du marketing. De formation, je suis ingénieure en alimentation, j’ai donc pu acquérir un grand savoir-faire en marketing, ce qui a été au centre de notre attention au cours des derniers mois. J’ai fait l’expérience qu’il est avant tout capital de tester nos pâtes à tartiner aux fruits. Les recommandations directes de notre clientèle ou de micro-influenceurs sont très importantes pour nous. Nous avons la chance de pouvoir nous laisser du temps pour concevoir notre marketing et, ainsi, continuer à nous développer.

Actuellement, l’IA est sur toutes les lèvres. Comment l’intégrez-vous à votre travail?

Je dis toujours que Chat GPT est quasiment mon collègue le plus important (Anita Limacher rit). Il faut dire que Dany, mon co-fondateur, et moi faisons encore tout nous-mêmes, nous n’avons pas d’employés. L’IA me soutient énormément dans la préparation de textes. Bien sûr, il faut encore y ajouter la touche finale personnelle. Mais ces outils sont d’une grande aide.

Dans le domaine des images et photographies de produits, nous n’avons pas encore eu beaucoup d’expériences positives. Mais j’imagine que le résultat sera bientôt très bien aussi de ce côté-là.

Que recommanderais-tu à d’autres start-up?

Il n’existe sûrement pas de recette miracle. Une recommandation que je donnerais certainement, c’est de commencer petit, de se donner l’opportunité d’acquérir de l’expérience et de faire preuve de persévérance. La pression de viser loin super vite, cela peut être très stressant.

Quels sont vos principaux objectifs pour les prochains mois et années?

Bien des choses sont prévues. En 2024, nous prévoyons d’être plus présents sur place, par exemple avec des dégustations dans des boulangeries. La mise en place de notre communauté nous tient aussi à cœur. Enfin, ce qui est primordial pour nous, ce n’est pas la vente de nos produits mais la sensibilisation du plus grand nombre de personnes à la réduction du sucre dans leur alimentation. Nous mesurons notre succès, non à notre chiffre d’affaires, mais via notre calculateur d’économie de morceaux de sucre sur notre site web, fidèles à notre slogan: «Chaque morceau de sucre économisé compte.»

À moyen terme, nous aimerions être présents dans le commerce de détail, mais c’est un domaine difficile. En tant que nouveau produit, si l’on n’atteint pas rapidement la fréquence de vente nécessaire chez les grands commerçants, on disparaît vite des rayons. Pour cette étape, nous voulons donc être sûrs que la demande sera assez forte. D’autres thèmes nous traversent aussi l’esprit, comme l’élargissement de notre assortiment de produits ou l’internationalisation. Mais nous procédons étape par étape pour rester concentrés sur ce que nous sommes en train de faire.

www.tastyspready.ch

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Anita Limacher

Anita Limacher est la co-fondatrice de tasty spready.

Portrait Anita Limacher

Philippe Mettler

Philippe Mettler, consultant en commerce numérique à la Poste, a une longue expérience du conseil et de la mise en œuvre de projets, notamment dans les domaines de l’e-commerce, du web et de la gestion de l’information produit. Il utilise ses solides connaissances pratiques acquises dans des secteurs variés pour aider notre clientèle à améliorer son degré de maturité numérique et à réussir dans l’e-commerce.

Portrait Philippe Mettler

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